Post-modern dance

Lève-toi. Arrive. Ressens. Mets-toi en mouvement. Marche puis cours. Prends l’espace. Traverse. Saute 1 fois puis 2. Danse. Respire. Relâche. Reprends. Étire et rampe. Relève-toi. Marche encore d’un pas. Reviens. Arrête.
« Tout peut devenir danse » disaient dans les années 60 les artistes de la post-modern dance[1].

Danse on air plonge dans l’univers des danseurs·danseuses et chorégraphes qui, dans les années 1960, ont rejeté les codes de la représentation, de l’esthétique et de la hiérarchisation des corps, pour aller vers une nouvelle approche de la danse et s’affranchir ensemble. Une danse qui revendique une manière d’aborder le mouvement dans une économie du peu. Découvrez comment ce mouvement s’est développé et persiste avec force dans certaines pratiques actuelles. Ce mois-ci, entre pratique et théorie, on dansera aux côtés des danseurs et des danseuses de la Trisha Brown Company, on regardera cette danse quand elle se vit sous le filtre poétique de La Tierce, on conversera avec Simone Forti, on sera transporté·e dans l’histoire orale des archives sonores de la danse postmoderne avec Claude Sorin et bien d’autres encore…

[1]Geisha Fontaine, Les 100 mots de la danse, « Post modern dance », édition Que sais-je?, p. 85