LirePour aller plus loin sur la thématique de l'âge et de la danse, la librairie mobile Books on the Move a préparé une sélection d’ouvrages.
RegarderSi seule la poétique du geste jeune est valorisée, la danse est amputée à d’autres poétiques. Ce que l’âge apporte à la danse #résonnance, est un projet mené par Cécile Proust et Jacques Hoepffner qui demande aux artistes ce qu’ils et elles mettent en jeu d’un point de vue perceptif, kinesthésique et artistique pour faire vivre d’autres poétiques du geste. Ouvrir à d’autres poétiques est aussi un geste politique.
RegarderDanse on air vous propose de traverser des oeuvres marquantes qui abordent la question de l’âge dans la danse.
(Re)découvrez le travail de Mizel Théret, avec sa pièce Je me souviens, où le corps devient la mémoire collective avec trois figures de la danse basque âgées de 75 à 90 ans. Sylvie Balestra qui propose avec Vieillesse et Élégance, une création participative avec des séniors, ou encore à Trajal Harrell, qui aborde les limites du corps vieillissant dans son solo Return of La Argentina.
Enfin, ne passons pas à côté du classique Kontakthof de Pina Baush, pièce dans laquelle 24 danseur·euse·s de plus de 65 ans. On vous laisse mettre play !
RegarderLe travail de l’artiste en arts visuels Seline Baumgartner, explore la gestuelle dans le corps âgé et notamment sur le rapport aux mains en interrogeant comment les mécanismes du culte de l'éternelle jeunesse fonctionnent dans l’univers de la danse contemporaine. On vous invite à découvrir ces 3 œuvres sensible et délicat du corps âgé, ce qui nous rappelle que vieillir n’est pas fatalement perdre en tonicité et en précision.
ÉcouterLe sociologue Pierre-Emmanuel Sorignet (professeur de sociologie à l'Université de Lausanne) se penche sur un phénomène rarement observé en danse : une ancienne danseuse de ballet atteinte d’Alzheimer, Marta Gonzalez, de plus de 60 ans, se remémore la danse qu’elle a jadis interprété aussi simplement que si elle sortait d'une représentation, grâce à la musique du Lac des cygnes.
Pierre-Emmanuel Sorignet, nous explique quand l’interprète en danse se considère “vieux” dans notre société occidentale, et inversement, à partir de quand cette société le classe dans la catégorie des danseurs âgés.
LireVieillir ? Vieillir en danse ? Vieillir quand ? Vieillir où ? Cela veut dire quoi : vieillir ?
Pour qui crée avec son corps, avec les corps, c’est une question a priori cruciale. Elle appelle néanmoins des réponses nuancées selon les contextes, les enjeux et les cultures. Cet article nous amène visiter d’autres continents, là où la vieillesse est synonyme de sagesse et de savoirs à préserver.
RegarderSaviez-vous qu’au Japon, être jeune n'est pas aussi valorisé que dans la culture occidentale ?
Alors que l'Europe et l'Amérique du Nord, valorisent le culte de la jeunesse, au Japon, les danseur·seuse·s âgé·e·s sont célébré·e·s comme faisant partie intégrante du patrimoine vivant. Leur expérience est considérée comme une mémoire à préserver de leur vivant. Témoignant de cette expérience, le corps âgé est accepté, respecté et ainsi préservé.
ÉcouterOn met dans vos oreilles le deuxième épisode des Portraits croisés de Caroline Bordat autour de La danse du temps, pièce de Régine Chopinot. Vous entendrez la chorégraphe se remémorer la création de ce spectacle et la récente transmission de celui-ci à un groupes d’amateurs•ices en danse. Ce portrait croisé mèle et démèle les expériences entre chorégraphe/interprete et interroge la façon dont le temps traverse le corps du·de la danseur·se.