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Dans la fleur de l'âge

Et si on parlait d’âge et de danse !

Jusqu’à quel âge danse-t-on ? Qu’est-ce que c’est être âgé ? À quel âge considère-t’on qu’un·e danseur·euse est vieux·vieille ? Qu’est-ce que l’âge produit sur la danse ?

Dans la culture occidentale, âge et danse n’ont pas toujours fait bon ménage. Le champ de la danse, n’échappe pas, lui non plus, au diktat de la jeunesse. Néanmoins, certain·e·s artistes interrogent la question de la vieillesse dans la danse et s’en emparent dans leur travail.Le rapport intime à l’âge est avant tout culturel et témoigne de réalités distinctes dans la manière de considérer le passage du temps sur le corps, l’expérience et les techniques d’un·e danseur·euse.

De l’invisibilisation des corps âgés des interprètes aux limites du corps, de la mémoire à la transmission, de l’intime à la filiation, de nombreux·ses chorégraphes et artistes ont travaillé sur la question du corps et de son évolution dans le temps. Qu’il soit engagement politique, reflet d’une communauté ou hommage, etc., l’âge agit sur la danse.

Ce mois-ci, Danse on air tente de porter regard attentif sur ce phénomène.

RECHERCHE - The Aging Body in dance par Nanako Nakajima

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Que signifie être capable de bouger ?

Saviez-vous qu’au Japon, être jeune n’est pas aussi valorisé que dans la culture occidentale ? Alors que l’Europe et les États-Unis, valorisent le culte de la jeunesse, au Japon, les danseur·seuse·s âgé·e·s sont célébré·e·s comme faisant partie intégrante du patrimoine vivant. Leur expérience est considérée comme une mémoire à préserver de leur vivant. Témoignant de cette expérience, le corps âgé est accepté, respecté et ainsi préservé.

Dans son ouvrage, The Aging Body in Dance : A cross-cultural perspective, la chercheuse en danse Nanako Nakajima réunie plusieurs chercheurs et artistes d’univers différents pour une étude transculturelle sur le mouvement, la beauté, l’expressivité et l’agilité. Ces différentes approches offrent une nouvelle perspective pour considérer autrement le corps vieillissant des danseurs.ses. Ils étudient le travail des chorégraphes, comme Yvonne Rainer, Martha Graham, Anna Halprin et Roemeo Castellucci à Kazuo Ohno et Kikuo Tomoeda.

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