Comment des danseur·seuse·s d’aujourd’hui peuvent-il·elle·s se saisir d’une danse passée ?
C’est la question de la transmission que pose Isabelle Launay dans son article, Une sorcière en cache une autre, extrait du n°30 de la revue Repères, cahier de danse en se penchant sur la façon dont la danseuse et chorégraphe Latifa Laâbissi s’est emparée de la Danse de la sorcière de Mary Wigman pour la transformer, la citer et la « copier ». Car, Mary Wigman avait une position radicale concernant la reprise de ses œuvres.
Refusant de transmettre ses soli à d’autres et de constituer un répertoire susceptible d’être repris, elle s’attacha en revanche au développement des conditions permettant à chacun·e de créer ses propres danses : l’école de danse d’expression.
Article publié dans Repères, cahier de danse n°30, Sorcières, éditeur : La Briqueterie / CDCN Val-de-Marne